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 Introspection Astraesque

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wouahho
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wouahho

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Introspection Astraesque Empty
MessageSujet: Introspection Astraesque   Introspection Astraesque Icon_minitimeLun 11 Fév - 12:55

Petite introspection sur Astra à la demande de notre chère Pokeadmin en chef! Enjoy (C'était looong)



Il est le seul qui puisse me rend si doux et tendre, si soumis et émoustillé, il me donne tout ce que je désire, tout ce dont j’ai besoin, me couvrant de grâces et de cadeaux, de plaisirs et d’attention. Avec lui à mes cotés je me sens aimé, protégé, mais surtout… Je me sens à découvert… Cette homme capable de lire dans mes pensées, ces émotions enfouies dans lesquelles même moi je me perds parfois, si habitué à les dissimuler pour paraitre de marbre face aux miens, mon seul bouclier pour préserver l’image de Mage impérial, celle d’Astra Elia D'Emiriel des vrais pulsions me dévorant.

En effet, pour nous autres, elfes, de par nos croyances et nos idéologies, l’homosexualité est un des plus virulents péchés, punis la plupart du temps par une mort des plus douloureuses, afin de laver l’honneur des familles, leur permettant d’enfin répudier l’obscène blasphémateur. C’est pourquoi j’ai dû toujours contrôler chaque parcelle de mon être afin de ne jamais laisser transparaitre mon attirance pour les hommes… Du bout de mes orteils jusqu’aux muscles de mon visage, passant par les battements de mon cœur jusqu'à la chaleur de mon bas ventre, tout devait rester parfaitement maitrisé, orchestré, contrôlé, pour que mes penchants ne soient pas dévoilés… Mais pour cet homme… Seulement pour cet homme… J’ai été jusqu'à oser demander aux plus hautes instances d’accepter cette union interdite, utilisant mon droit de non vu, jusqu’à faire face à mes proches, que je savais fortement opposés a ce genre d’excentricités, jusqu’à enfreindre mes croyances, rien que pour lui… Souillant l’honneur de ma famille, de mes parents, de mon rang, acceptant les regards et les accusations pleines de mépris de tous et tout cela, juste pour un simple humain…

J’apprenais l’interdit déjà tout jeune en étudiant, en cachette de mes parents, la magie, domaine dans lequel, sans me vanter, j’étais déjà particulièrement doué puisqu’à a peine 20 ans, j’ai pris place dans le grade le plus haut placé de ma fonction. Etant promis à un avenir en tant que soldat, ma faible constitution et mon corps, si frêle que même la moins lourde des armes se trouve être un fardeau déjà bien trop lourd pour moi, ne me donnèrent pas l’occasion de satisfaire les désirs des mes géniteurs, faiblesse que je compensasse très vite par mon habilité innée pour les sorts, invocations, incantations, potions et autres rituels magique, me découvrant une force bien supérieure à celle, si insignifiante et si fragile, d’un corps se déchainant dans la bataille. Cet aptitude à la magie m’enseignât un second interdit lorsque je pris fonction, grimpant à force de cupidité dans les échelons de mage jusqu’à devenir le Mage royale de la cour: le sadisme pur et la soif de carnage. En effet, si la faiblesse de mon propre corps m’a appris quelque chose, c’est bien que la vie est aussi simple à ôter à un homme qu’au plus petit des insectes, et cela, je l’ai mis en pratique des centaines, des milliers de fois sur le champ de bataille… Cette force physique dont beaucoup se vantaient, je la pulvérisais à coup de tortures, physiques ou morales, réduisant leurs égos en miettes pour nourrir le miens… Alors braver cet ultime interdit, celui d’aimer et de chérir un homme, un être du même sexe que moi, possédant les même attributs et un corps aussi plat que le mien, ca ne me semblait pas si catastrophique… Puis, après tout, depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours été attiré par les hommes. Alors que les enfants de mon âge s’amusaient avec leurs promises, j’exécrais cette femme dont le destin avait été lié au mien de force, ne voyant en sa féminité aucunes formes d’attirance. Et cela s’intensifiait au fil des années, plus nous grandissions, plus je la haïssais. Ses formes rondelettes et imposantes sur sa taille de guêpe, son visage tout aussi fin que le mien, ses mains douces lorsqu’elle prenait la mienne et la répugnance de son organe reproducteur… Organe dans lequel mon père me forçât, sous l’effet d’une boisson aphrodisiaque, afin d’assurer notre union et notre descendance… Ce fût l’instant le plus exécrable de ma vie. Celui qui me fit sentir pour la toute première fois un dégout profond et une souillure impurifiable… La moiteur de cet endroit mélangé aux plaintes d’allégresse de ma promise, le tout forcé par la nature… Pas une seule seconde je ne pris du plaisir, cependant contraint à me répandre en elle par les rouages de mon anatomie, m’assujettissant à une insipide luxure… Dire que j’étais promis à un avenir où toute ma vie, j’aurais été l’esclave des désires d’autrui, sans jamais pouvoir calmer le volcan en moi… Alors que je ne rêvais qu’au corps d’un homme, suffisamment fort et puissant, tout en restant beau et bien formé, qui saurait me donner l’amour et la protection dont j’aurais besoin… J’ai beau me savoir fort sur le plan magique, l’idée de me sentir à l’abri dans les bras virils et musclés d’un homme à la carrure bien faite m’a toujours attiré, comme si je pouvais enfin me sentir un peu plus petit à ses cotés.

Cela peut sembler plutôt étrange étant donner que mon premier véritable amour, le premier homme que j’ai chéris pour son âme, et non pas attiré par la beauté de son corps, fut un petit enfant d’une douzaine d’années… C’était une idylle presque parfaite, loin du désire de la chair, où nous passions le plus claire de notre temps à nous promener comme un petit couple parfait et paisible, appréciant chaque jours passés auprès de l’autre et savourant la vie à pleines dents… De cet amour, je ne garde que des souvenirs irremplaçable, qui, même maintenant au comble du bonheur avec un époux qui m’aime et deux beaux enfants, restent gravés en moi, planant sur mon mariage comme un fantôme… Je ne peux cependant oublier les moments passés avec cet être m’ayant appris bien plus de chose que toutes les connaissances étant déjà en ma possession… Il m’a enseigné l’amour et le bonheur de passer un moment aux cotés d’un être cher. Ce genre de chose que l’on ne nous apprend pas, chez nous les elfes, où les relations sont souvent choisies pour nous, ne nous laissant que le plaisir de nous trouver une maitresse pour assouvir ce qu’une épouse non désirée ne nous donnera jamais… Avec ce petit être, j’oubliais tout… Son sourire illuminant chaque minute que je passais avec lui, annulant les réminiscences de ma vie de servitude auprès des miens, mais aussi le souvenir au gout plus qu’amer du jour où je suis arrivé dans cet étrange endroit, le jour où j’ai perdu le semblant de virginité qu’il me restait, d’une façon tout aussi écœurante que lors de ma première fois avec une femme… Je ne saurais dire quand cela s’est passé, ni quelle heure il était, tout est-il qu’il faisait jour, alors que je me suis retrouvé téléporté devant cette grande demeure à l’architecture exotique. Un homme est venu s’occuper de moi, chose que je trouvais tout à fait honorable lorsque je ressentie en lui non pas un désire de me venir en aide, mais une soif d’une source bien différente que l’altruisme… Son regard était de braise et je sentais le feu des démons de la luxure brulé en lui. Il me baragouina quelques phrases dans une langue totalement insolite avant de ne passer aux choses sérieuses… Réduisant en lambeaux mes vêtements, seule possession dont je pouvais encore jouir avant de me forcer… Forcer sa chose dans la plus intime des parties de mon anatomie… Avec puissance et avarice, sans me faire le moindre cadeau, malgré mes plaintes et ma hargne quant à me débattre, prenant même un plaisir salace à me voir essayer de me défaire de son emprise… Avant de souiller mon… Cet endroit, de son liquide pareil à la pire des pourritures de l’enfer… Et, comme si toute cette violence n’était pas suffisante, il me laissa là, sur le seuil de la porte, nu, humilié, salit, meurtrit et ébranlé au plus profond de moi sans même me proposer de quoi couvrir, ne serait-ce qu’un minimum, mon corps si frêle et fragile. Je dû alors me trainer dans les jardins, sentant à chaque pas sa semence baignant en moi, afin de trouver un linge dans lequel me cacher avant de me laisser tombé sur un banc, totalement brisé de cette soudaine rencontre à peine un pied posé dans ce monde dont je ne connaissais absolument rien, n’ayant jamais rien vu d’autre que les terres de Saeri, ma douce patrie, avant de m’assoupir, priant les dieux que cet instant ne fusse qu’un des plus horribles rêves que je ne puisse avoir… Je ressens encore le dégout de ce jour, la souillure à l’intérieur de mon corps, son engin entrant en moi d’une force insoutenable et son liquide mélangé à mon sang coulant sur mes cuisses… Je ne l’oublierai jamais, mais le sourire de ce petit ange, il me permettait l’espace d’un instant de passer outre ce viol et d’apprécier enfin une vie loin de mes devoirs, de la peur d’être découvert, et, je le pensais, loin de la violence et de mes pulsions… C’était sans penser à ma véritable nature, cet être exécrable que je suis au plus profond de moi, ne désirant qu’écraser les êtres m’étant inférieur sous ma domination, s’abreuvant de cries de souffrance et de suppliques de pitié, contre lequel je lutais perpétuellement pour ne pas faire de mal à la seule créature ayant été douce et bonne avec moi. Au fond de moi, je me sentais supérieur à lui, et je n’avais qu’une envie : le lui faire comprendre, bien que l’amour que j’éprouvais pour lui maintenait de ses chaines d’acier le plus affreux de mes instincts… Je n’avais jamais éprouvé de tels sentiments pour quelqu’un, puisqu’on ne m’y avait autorisé, alors ses instants de bonheur resteront à jamais gravés en moi… Même au-delà de sa mort… Moment effroyable que je pensais insurmontable tellement ma peine fût grande et mon chagrin intarissable… Si bien que j’ai pensé mille et une fois à le rejoindre, chose que je m’apprêtais à faire lorsque j’ai rencontré cet homme, beau, puissant, fort et viril avec qui je partage désormais ma vie…

A première vue, il m’a paru détestable, agenouillé devant le démon m’ayant volé ma vertu, comme s’il était prêt à se soumettre à un parfait inconnu pour le délester de sa charge, mais je compris bien vite que cela n’était qu’un jeu de sa part, et qu’aujourd’hui maintenant, il se plait à séduire cette horrible créature, tel un appel au viol… Je ne compris que plus tard pourquoi mon tendre époux aimait tellement séduire, puisqu’en faite, il en avait fait sa profession, plaçant en ses charmes un moyen de se nourrir mais c’est également pour lui une chose qui lui est innée depuis l’enfance… Je ne puis juger de son engouement pour le sexe puisqu’il me l’a transmit… Tout est-il que ce jour, il a su me séduire comme toutes ses conquêtes passées, et me donner le plaisir, l’envie et le désire, chose que je n’avais jamais vraiment ressenti auparavant, même avec mon précédant compagnon puisque nos positions respectives me mettait profondément mal à l’aise. Non, lui a su me dominer, me soumettre à lui, écrasant les plus vils de mes intentions, faisant de moi sa chose, et cela sans aucunes violences, uniquement avec sa douces voix me guidant et ses gestes d’une souplesse infinie. Alors que je ne voyais en cet homme qu’un ultime moyen de gouter aux plaisirs de cette terre, il devint au fil des jours, et surtout au fil des nuits, celui qui me sauva du désespoir. Avec lui, il n’y a jamais, ou plutôt devrais-je dire, très peu de malaise, d’une part parce qu’il m’avoue toutes ses fautes, et d’autre part parce qu’il fait toujours de son mieux pour se racheter immédiatement… C’est ainsi que j’ai passé sur la quasi tromperie faite avec mon premier bourreau, ce démon débauché, le soir de nos noces, sur les attouchements promulgués à nos enfants de la part de leur père, mais également de ses insultes envers moi, et de cette fois ou il a osé me faire croire qu’il m’avait abandonné à mon sort, contraint dans mes trop serrés vêtements de cordes, malgré mes plaintes, certes, inaudibles… Je lui en ai énormément voulu pour cette erreur là, tout simplement parce qu’ayant déjà gouté au gout amer de l’abandon d’un être cher, je me sentais revivre cette sensation qui vous déchire le cœur, d’être laissé pour compte, seul avec soi même sans aucuns réconfort dans la froideur d’une vie sans saveurs… Mais également, je revis les sentiments de mon viol, être utilisé uniquement pour assouvir les besoins d’un autre avant d’être délaissé une fois que le jouet à suffit… Mais malgré tout, il a su reconquérir à chaque fois ma confiance, se montrant toujours plus doux et attentionné, me rassurant de sa voix enchanteresse, me serrant dans ses bras forts contre sa carrure bien formé, ce genre d’homme que j’avais toujours désiré, pour enfin pouvoir me sentir petit et insignifiant lorsqu’il m’enserrerait doucement, avec toute la tendresse du monde… Que l’on s’occupe enfin de moi comme un homme et non comme d’un héritier, d’un haut placé ou d’un objet…

Néanmoins, sa force et sa puissance m’effraient… Je sens en lui un pouvoir presque monstrueux, un potentiel qu’il garde en lui et tout son être respire cette puissance. Chacun de ses mouvements semblent contrôlés pour ne rien révéler mais il ne peut pas tromper mon flair… Bien que je me sente protégé par cela, j’ai conscience que ca pourrait me détruire en une fraction de seconde, il se dit beaucoup plus faible que moi, mais mon sentiment vis-à-vis de ce pouvoir phénoménale est bien différent du sien. Certes, nos attribut ne sont pas de même nature mais notre puissance se rejoint, il est tout aussi fort de ce corps bien formé que moi par ma magie… Et si nous devions nous battre un jour, j’ai le sentiment que l’issue du combat ne serait pas si simple à déterminée… Et cela aussi m’attire terriblement chez lui, m’imaginer qu’il soit capable de me faire du mal de par sa force brute sans que je n’ai aucuns moyens de m’en défaire tellement ses coups semblent net et précis… Je passe mon temps à lui dire que j’exècre la douleur, mais je fantasme sur sa puissance dévastatrice… Et cette sensation d’excitation se mélange également au sentiment de me sentir protégé de tout dans ses bras doublée d’une peur incommensurable… Effectivement, Sentir une telle force de la nature à mes cotés est la plus douce et la plus confortable de sensations qu’il puisse m’offrir, comme si son corps était une muraille derrière laquelle je pourrais me cacher, comme si ses bras enserrant doucement et tendrement mon corps pouvaient me protéger de toutes choses, tout simplement comme si cette puissance capable de détruire une vie en quelques secondes par un simple coup de main bien placé pouvait m’appartenir par le biais de cette homme. J’aurais aimé posséder un corps si bien conçu et fort, et pouvoir jouir d’une force destructrice comme la sienne couplée à mon aptitude à la magie, j’aurais été ainsi le plus accompli des elfes, surpassant tout les autres, malheureusement ce monde m’a fait faible et sans endurance… Alors cet homme, mon compagnon avec qui je peux tout partager comme s’il était une part entière de moi, C’est comme s’il me donnait ce que j’avais toujours désiré par son intermédiaire… Protégeant nos deux vies et notre famille de ses muscles virils, tout comme je m’applique à faire de même part ma magie, comme les deux faces d’une pièce, et j’aime me sentir dans un sens dépendant de lui. Mais sentir tout ce potentiel à mes cotés, omniprésent, alors que personne ne ressent l’atmosphère lourde planant tout autour de lui, c’est aussi très pesant… Je sens sa force à mes cotés a tout moment, et ca me pétrifie à certain moment, comme si je n’avais plus un homme à mes cotés, mais autre chose de presque inidentifiable, quelque chose de bien trop puissant pour un simple humain… Et j’éprouve parfois la curiosité de savoir d’où lui vient tout cela… Est-ce le cannibalisme qui l’aurait rendu aussi dangereux ? Puisqu’après tout il le force à chasser perpétuellement des hommes, puissants ou moins, afin d’assouvir sa faim qu’aucunes autres nourritures ne peut comblée… Mais lorsque je me remémore, il dit avoir tué sa famille entière a à peine 5 ou 6 années… Un enfant de cette stature n’aurait la force de faire une chose pareille… Découpant… En morceaux… Un nombre plutôt conséquent de cadavres après les avoir assassinés de ses propres mains… Beaucoup de mystère planent sur cette force incroyable, et si elle m’effraye autant, c’est également à cause de ce fameux cannibalisme… Car mon cher époux à un attrait très certain pour ma chair et mon sang… Je vie dans la crainte qu’il soit prit de folie et essaye de me dévorer… Crainte qu’il ne peut cependant pas apaisée puisque lui aussi, se battant à longueur de temps afin de luter contre cette pulsion insensée… Alors afin de m’éviter cette mort des plus horribles, je lui permet à intervalle irrégulier d’avoir un peu du liquide carmin coulant dans mes veines, seul plaisir que je peux lui apporter malgré la peur que cela m’apporte. Je n’aurais pas si peur s’il ne m’aurait pas entrainé un jour dans les cachots du manoir à la recherche de nourriture, massacrant devant moi quantité de jeunes hommes et autres être de sa race, son sourire perturbant aux lèvres, les tuant aussi facilement de ses mains que l’on brise du cristal, et je le voyais durcir dans son pantalon à chaque cri de terreur, à chaque jet de sang, à chaque homme, étendu sur le sol, les yeux perdus dans la mort… C’est vraiment terrifiant, de voir l’homme que l’on aime dans un état pareil… Bien qu’au fond, je sois tout comme lui… Puis, il y a aussi eu ce jour, ou il me proposa de partir en voyage avec moi, en chasse plus précisément, sans que je ne me doute de ses plans. En effet, il redoubla de tentatives afin de me montrer toute l’horreur dont il était capable, désirant me montrer son vrai visage afin de définir si j’étais capable de soutenir la vision de mon époux dévorant un humain fraichement tué… Ce fût effroyable, mais je ne plia pas à ses demandes incessantes pour que j’assiste à ses massacres, et c’est horrifié que je détournais les yeux alors qu’il m’éclaboussait de sang d’organes humains encore frétillants… Dans ces moments là, il n’a plus rien d’un homme, plus rien, mais je ne peux me résigner à le haïr juste pour ca… Car cette horreur et cette force, au fond, elles font toutes deux sa faiblesse.

Pourquoi je considère que sa force est une faiblesse ? Tout simplement car il est incapable de faire la part des choses entre le bien et le mal, les confondant selon une logique qui lui est propre : tout est bon dans le sexe, même la torture et la contrainte, et que le meurtre est un moyen de survie, et rien de plus… C’est donc ainsi qu’il est devenu cette charmante brute contre laquelle je me sens tellement à mon aise, bien que sa puissance destructrice ne fait que lui causer du tord… Et moi, je suis là, à l’encourager dans ses stupidités par mes caprices sadiques… Ayant pleinement conscience qu’il pliera à chacune de mes attentes, à la moindre de mes requêtes, comme un chien bien dressé… Je me demande qui est le monstre de nous deux, parfois…

Malgré cela, malgré mes mots toujours prit pour paroles d’évangile, s’il y a bien un sujet sur lequel il ne se laisse pas marcher sur les pieds, c’est bien celui de son meilleur ami… Ce démon m’ayant arraché de ses sales mains ma vertu encore toute intacte. Personnellement, je le considérais comme un détritus de la pire espèce, un débauché n’ayant aucunes attaches quant à celui qu’il s’évertue de dire qu’il aime de toute son âme. Je ne vois qu’en lui un monstre jouant avec ce pauvre ange et le salissant chaque jour un peu plus de son immonde fluide alors que mon époux, lui, voit quelque chose de bien différent, un ami précieux auquel il tient particulièrement… Si bien qu’il nous est déjà arrivé de nous disputer à son sujet, défendant chacun notre point de vue en débattant houleusement, et cela me plait énormément chez lui, que l’homme à qui j’ai confié ma vie puisse me contredire où tant n’ont jamais osé, m’imposant son avis afin que je puisse avoir une vision de ce monde plus ouverte que celle que ma culture m’a longtemps imposée. C’est ainsi que j’ai plié face a son argumentation concernant ce jeune elfe noir qui, oui, je l’avoue, au fond, n’est qu’un enfant conditionné par ce qu’on lui a inculqué, tout comme moi… Pourtant mon époux n’est pas ce que l’on peut appeler un grand esprit, n’ayant jamais été endoctriné par une quelconque obligation envers des us et coutumes contraignants, ce qui, à mon opposé, lui offris la possibilité de voir le monde de son propre œil, sans autre logique ou fondement que sa propre pensée… Moi qui me croyais grand et instruit, obéissant à mes ordres sans jamais trop me posé de questions, je remarque à présent à travers mon aimé que la vraie valeur des choses n’est pas en ce que l’on nous en montre ou nous en dit, mais en la façon dont nous nous en faisons notre propre idée, cet homme m’a sincèrement grandi en tout point… Il m’a grandi humainement, faisant de moi un homme bien plus droit et respectueux que je ne pensais l’être et m’a aussi fait découvrir une des plus grandes joies de la vie, bien que je reste très maladroit vis-à-vis de ce fait.

En effet, mon époux m’a permis de découvrir les plaisirs d’être entouré par une famille chaleureux et aimante, lui, étant très à l’aise vis-à-vis des relations sociales, c’est ainsi que notre famille comporte à présent 8 enfants, enfin 7… L’un ayant été tué par la cruauté des miens et de leur mœurs inchangées… Moi-même ayant dû cacher de longues années mon attrait pour le sexe masculin, je n’aurais cependant jamais imaginé la douleur de perdre un enfant pour cause de son orientation sexuelle qu’il affirme fièrement… Voir la chair de notre chair, le fruit de notre amour gisant sans vie au fond d’une vulgaire boite pour avoir voulu être lui-même sans artifices ni mensonges fût la plus épouvantable des horreurs que l’amour pu me donner, et je prie de tout mon cœur pour ne jamais devoir expérimenté cela à nouveau. Mais nous restons unis, nous et nos 7 enfants, et c’est toujours attendris que je cède à la moue de mon époux lorsqu’il me demande si nous pouvons en adopter un nouveau, je sais que même si je ne suis pas la meilleur mère qu’il puisse y avoir, n’ayant jamais gouté à l’amour véritable avant cette relation et encore moins d’une présence parentale, mon époux, lui, saura combler les besoins de ces enfants. Je reste tout de même là en soutient, l’aidant moralement, étant toujours présent et attentif, si mon cher et tendre a besoin d’un peu d’aide et de réconfort, nous formons une famille où chacun à sa place, restant unis dans le meilleur comme dans le pire.

Cet humain, si effrayant mais si rassurant, si imposant mais si réconfortant… Pourquoi je lui donne une place si importante dans ma vie ? Comment a-t-il fini par devenir ce qui m’est de plus cher dans ce monde, au point que je serais capable de tout sacrifier pour lui, malgré ses bêtises et maladresses à répétition ? Parce que seul lui arrive à me canaliser, à me rendre aussi doux et docile qu’un agneau dans un pâturage… Moi, le grand Astra Elia D'Emiriel, Mage de bataille inondé du sang d’une infinité de victimes, innocentes pour certaines, moins pour d’autres, tirant une grande fierté de mes massacres, l’extase de ma supériorité face à ces misérables insectes, ces vermisseaux ne méritant pas de respirer le même air que moi prenant le dessus sur mon humanité malgré l’amertume et l’horreur survenant lorsque je repense à ce monstre dormant en moi, attendant avec impatience le nouveau combat, la nouvelle bataille, la prochaine guerre, fantasmant sur ce délire de supériorité… Lui et ses bras forts, m’enserrant contre son torse ou bien me contraignant dans d’érotiques positions, tellement embarrassantes mais si stimulantes, me prenant avec la plus grande des tendresses, me chantant toujours des mots d’amour avec cette langue et ces lèvres si séduisantes… Ce torse, fort et puissant, doux et chaleureux, musclé mais fin, ce torse contre lequel j’aime me blottir pour me sentir à l’abri… A l’abri du monde extérieur, de tous ces regards méprisants, emplis de dégouts ou de luxure… Je le sais là pour me protéger, toujours à me réconforter dans les coups dur, toujours là pour haussez la voix quand quelqu’un s’en prend a moi ou à foncer dans le tas lorsqu’il est question de moi… Avec sa possessivité maladive il me fait craquer… Alors qu’il est si faible comparé à ma puissance… Si insignifiant dans ce monde, si inutile et si petit… Pourtant, je me laisse totalement dominer par cet homme, et je pense que le plus honteux, c’est que j’apprécie chacun de ses traitements, me laissant aller à la débauche et à la luxure dans ses bras, le suppliant même pour plus… Allant jusqu’à accepter de lui faire part de mes fantasmes les plus inavouables… Lui offrant et mon cœur et mon corps sur un plateau d’argent. Je me suis laissé totalement envouter par lui et ses incantations aussi douces que le miel, il se dit être un homme, mais ne serait-il pas plutôt un sorcier ? Tout est-il que malgré son infériorité, il a su devenir maître de ma vie, surpassant l’honneur, le rang social, la gloire et l’argent, ces choses si importantes dans ma patrie, il est l’homme pour lequel je les ai troqués, préférant la douceur et la chaleur de son cœur à toutes les décorations.

Il est si doux avec moi, si gentil et attentionné, toujours aux petits soins et m’inondant de questions sur mes goûts, mon pays, mes coutumes, mes envies, mes désirs, étant curieux sur chaque choses me concernant, ce qui me gène un peu parfois puisque mon éducation stricte m’a appris à ne jamais trop en dévoiler, s’ouvrir à l’autre étant la pire des faiblesses… Cependant, je sens qu’avec lui, je pourrais tout dire, mes secrets les plus profondément enfouis, mon petit jardin intérieur, tout ce qui compose ma personnalité, même les plus affreuses des vérités… Comme s’il ne me jugerait jamais pour celui que je suis réellement. Je voudrais tout lui avouer, tout lui dire, tout lui dévoiler mais j’appréhende tout de même sa réaction face au vrai visage que l’être qu’il affirme si pur… Alors un jour, je me suis lancé, je lui ai relaté la terrible réalité et le secret que je gardais au plus profond de moi, lui dévoilant toute l’horreur dont j’étais capable, toute l’impureté de mon âme, m’attendant au pire de la part de l’homme se disant si éperdu de moi… Pour être agréablement surpris puisqu’il accepta avec la plus grande des gentillesses et des bienveillances le monstre que je suis réellement… Atténuant mes peurs quant à le perdre suite à mes révélations. Jamais je n’aurais pu mieux rêver qu’un homme acceptant tout de moi, celui que je montre en apparence ainsi que l’être tapie dans l’ombre, attendant calmement son heure pour commettre ses méfaits…

Et c’est parce qu’il me soutient et m’accepte tel que je suis que j’ai accepté qu’il me passe la bague au doigt, scellant notre union à jamais, par les liens sacrés du mariage… Alors que j’étais promis à une femme dans ma patrie, j’utilisais les vêtements prévu afin de m’unir à cette créature infâme pour mes épousailles avec l’homme de ma vie, faisant une croix définitive sur mon honneur en Saeri, s’unir à un être du même sexe étant la pire des horreurs possible… Et pourtant, j’étais heureux, terriblement heureux… Je sentais mon cœur battre si fort dans ma poitrine les heures précédant cet hymen, et qui n’allait qu’en s’accélérant plus le moment fatidique arrivait… Puis Heran me prit le bras pour m’amener à l’autel, après avoir passé un temps fou à mettre en place cette tenue symbolique… C’est la que je le vis, impeccable dans son costume solennel qui lui allait à ravir, ses cheveux élégamment coiffés, il avait fait de gros effort sur l’image et cela me toucha en plein cœur… Il voulait que cet instant soit parfait, et il le fût. Plus que parfait, il était magique… Ce n’était qu’une petite cérémonie en petit comité, juste les témoins, nous et quelques convives, mais c’était amplement suffisant… Les alliances étaient splendides et cette tiare, symbole de mon passage de la vie de jeune homme à celle d’un être accomplie, dessinée et offert par mon époux… Il en fallu peu pour que je craque, laissant des petites larmes de joies coulées le long de mes joues… Ce fût le moment le plus heureux de mon existence, ce bonheur sans fioritures que je pouvais à présent toucher et cet homme à qui je me donnais tout entier pour le reste de mon existence, lui offrant ma vie, mon âme et mon corps, enchainant nos deux destinée l’une à l’autre dans une confiance totale. Cette même confiance qui rythme nos jeux de soumission lorsque nous sommes au lit, moi, étendu en dessous de lui, offert et immobile dans ces cordes retenant chacun de mes mouvements, tout émoustillé par ces liens m’empêchant de me serrer contre celui que j’aime et que je désire, devant me laisser aller à cette confiance aveugle que j’ai en lui dans ces moments, devant me montrer servile et docile pour qu’il cesse enfin sa doucereuse torture, basée sur l’humiliation de ma condition lorsque je lui suis ainsi exposé, commentant de sa douce voix ma position, ma tenue, et mon état d’excitation avancé, caressant mon corps sans me laisser la possibilité de le contrôler, devant ressentir chacune de ses tortures pourtant aussi douces qu’une plume. Parfois, il se plait également à me privé de mes sens, empêchant mon corps de se tenir prêt quant au plaisir qu’il va ressentir en entravant aussi ma vue, me forçant à subir mes supplice avec appréhension, ne pouvant deviner ce qu’il fera ensuite, où ses mains vont se poser, quel endroit il ira embrasser ou mâchouiller, s’il va tirer sur les cordes d’un coup sec et me contraindre toujours plus, me laissant totalement perdu au châtiment auquel je suis victime … Et je dois avouer que j’adore ca, être totalement assujetti aux envies de cet homme, devoir avoir foi en son amour et sa douceur pour moi… Ce que j’aime moins mais que j’accepte tout de même, c’est lorsqu’il me bâillonne de ses objets étranges, un simple tissu ne serait-il pas suffisant ? Cependant, j’accepte tout de même cette boule quelque peu étrange dans ma cavité buccale chaque fois qu’il me l’a propose, comme excité par l’idée que je ne pourrais pas crier à haute voix tout le plaisir que je ressent, et même si je lui affirme que je ne l’aime pas, au fond, si je n’étais pas si fier, je la réclamerai parfois … Cet engin étant l’ustensile qui parfait la situation des plus désespérés dans laquelle je me trouve chaque fois que nous nous amusons de la sorte, m’empêchant de le supplier de me prendre lorsque je n’en peux plus, étant alors obligé de bouger autant qu’il m’est possible de le faire dans mes liens, stimulant a chaque coup tout ce qui est sensible chez moi… Et l’écho de mes gémissement quasi étouffés me donnant des frissons, m’imaginant l’image que les gens auraient de moi en me voyant si asservi à un simple humain, acceptant ses sévices sans aucunes honte mais aussi sans fierté. Si cette boule de plastique me dérange parfois, c’est parce qu’avec elle, je n’ai plus aucuns contrôle, la luxure me guidant dans un tel état de jouissance que mes gémissement ne s’arrêtent pas, me contraignant à baver sans relâche, ce qui est terriblement sale et humiliant pour moi… Et pourtant, tout cela m’embrase à chaque fois d’un feu si puissant que je ne peux luter…

Ce que j’aime le plus chez lui, chez nous, c’est ce couple fort et puissant que nous formons, vivant d’un amour transcendant tout, si bien que lorsque nous nous retrouvons tout deux séparé par une porte, chacun de nous panique comme si cela était un effort insurmontable. Ce moment d’angoisse lorsque nous ne sommes pas proche peut sembler exagéré, mais il n’y a qu’à ses cotés que je me sens pleinement vivant et heureux, à ma place et libre d’être celui que je désire être, non celui que l’on voudrait que je sois. C’est un amour plus fort que tout, indestructible qui nous unie actuellement et nous unira jusqu’à notre dernier souffle. Je désirerai même qu’il dure au-delà encore tellement cet homme est l’incarnation de tout ce dont j’ai toujours eu envie et ce dont j’ai besoin. C’est d’ailleurs amusant et agréablement surprenant de le voir se démener pour moi, pour me récupérer à peine il me voit hors de portée, comme lorsque nous sommes séparé par un bouclier magique que mon tendre époux, par la seule force de ses deux bras et la puissance de ses sentiments, est capable de réduire en miettes… Face à un homme si fort et protecteur envers moi, comment ne pourrais-je pas craquer ? Comment ne pourrais-je pas placer toute ma confiance en lui et lui laisser les commandes de ma vie et de mon destin..

Il m’arrive parfois de penser au jour où la mort finira par nous séparer, ce qui arrivera inexorablement puisqu’un elfe peut facilement vivre des centaines et des centaines d’années, alors qu’il n’est qu’un mortel avec une espérance de vie de cent ans tout au plus… Je passerais années après années à le voir se faner et se flétrir, devenant un vieillard incapable, alors que je resterais quand à moi, jeune et pimpant… Et m’imaginer devoir l’accompagner jusqu'à la fin de ses jours dans cet état de décrépitude, perdant avec le temps sa vivacité et sa vigueur quant à nos plaisirs, nocturne ou non, devant servir de cane à cet homme qui jadis me portait dans ses bras afin de me prendre dans toutes les pièces de ma maisonnée, devant le nourrir alors qu’il aimait tant croquer à pleine dents dans la chaire d’un cadavre à peine achevé, le voyant perdre un peu plus de cette force si réconfortante qui m’a séduit le premier jour pour sentir un jour son cœur faiblir, comme le reste de son corps qui fût un temps si séduisant… Et plonger dans le sommeil eternel qui nous séparera à jamais… M’abandonnant dans ce monde triste et froid, sans la chaleur de son corps à mes cotés, sans la dureté de son sexe en moi, sans plus aucuns amour pour guider mes pas… Et cette idée, pourtant si claire à mon esprit, puisque tout simplement impossible à empêcher, me plonge dans une tristesse infinie, tiraillé entre le désire de mourir à ses cotés, poussant mon dernier soupire en même temps que le sien, comme lorsque nous éjaculons ensemble, et celui de vivre pour voir ce que nous avons crées tout les deux perduré, cependant contraint à une souffrance sans fin puisque je verrais mes enfants, mes petit enfants, mes arrières petits enfants mourir sous mes yeux, car une partie de leur sang demeurera humain… Tout ca, pour l’homme que j’aime plus que ma propre existence.
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MessageSujet: Re: Introspection Astraesque   Introspection Astraesque Icon_minitimeMer 26 Juin - 14:07

Chapeau :D Tu devrais en faire plus souvent, c'est vraiment bien détaillé...et l'émotion est là ^-^ Très bien écrit, très bien disposé dans les paragraphes à thèmes ^-^
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Introspection Astraesque

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