Bien, on m'a demandé à mettre certain des poèmes que j'ai déjà écris, alors je m'exécute :

<< Cette chance qui ne s'exprime qu'une fois >>

Ce jour-là je ne voulais plus aimer, je rejetais ce sentiment qui m’avait lui-même rejeté.
Encore une fois, un jour de plus, mon cœur mourait et je tentais d’en taire les complaintes.
Je naviguais, je cherchais un endroit où me poser, un lieu où
Je pouvais laisser s’exprimer les mots qui reposaient en moi, tout en oubliant et enterrant mon cœur
Au plus profond de ma chair qui avait cessé une nouvelle fois de vibrer pour un autre être.
Je laissais l’entité de mon imagination vivre selon son bon vouloir, elle pouvait, si elle le désirait,
Se lier avec celle appartenant à d’autres que je ne connaissais pas forcément.
Et mon entité se lia de haine avec la sienne, elles se repoussaient mutuellement, mais
Elles s’attiraient comme les pôles opposés d’une force magnétique. Ce fut ainsi que,
Quelqu'un m’étant complètement inconnu prit doucement une place dans mon quotidien.

Nous discutâmes chaque jours, dès le lever du matin jusqu'au coucher du soir,
Et je me sentais naître une pulsion, une émotion et je me questionnais.

Je reconnaissais parfaitement ce nœud dans mon cœur, je voulais le refouler,
Je ne voulais pas lui prêter attention et l’ignorer :
Ça va passer – me suis-je dit tout en lui disant tout de même que j’étais prêt à fuir pour elle.
Je voulais fuir ma prison et la faire quitter la sienne, pour que nous puissions profiter d’une part de paradis.
Souhaitant cela, j’ai finalement pu apercevoir le soleil percer entre les barreaux qui m’enfermaient,
Ces raies de lumières qui sont arrivées en moi et qui ont dissipé la couche de marbre autour de mon cœur,
Qui l’on fait battre de vie et d’amour dans une profonde et douce symphonie.

Quoi que je pouvais me dire ou penser : Je l’aime – glissait doucement sur mes lèvres
Qui à défaut de le lui dire directement laissèrent ce travail de messager à mes doigts,
Ces bouts de chairs qui lui ont fait pour moi cet aveu. Aveu qu'elle laissa venir à elle
Pour m’en renvoyer un, identique au mien.

Pourquoi ai-je ressentis de l’amour pour elle ? Pourquoi donc y a-t-elle répondu ?
Était-ce le fruit du hasard, une simple coïncidence ? Ou était-ce Lui qui trouvait
Que j’avais suffisamment souffert pour dépasser la souffrance, notre maître,
Et m’étais alors rencontrer dans toutes mes facettes ? Si j’avais dépassé les mots de Musset,
C’était parce que j’avais peut être finalement eu le droit d’aimer et d’accéder à ma quête.

Ce jour-là resta à jamais gravé en moi, il ne put entamer la pierre par-dessus les autres
Pour en effacer les marques, mais en prenant place à leurs côtés, il prit suffisamment d’espace
Pour refermer légèrement ces anciennes plaies qui m’empoisonnaient.
Oui, ce jour-là, j’eu une chance unique ; celle de pouvoir entrelacer dans mes bras
L’âme qui fit vibrer la mienne et qui la réveilla. Mes mots d’amour, mes phrases teintées d’amour
Tout ce que mon être était capable de faire se mêla à mon sang pour me traverser :
Elle devint alors ma nouvelle source de vie avec eux, et une chance du destin en était la cause.

Cette chance est devenu mon oxygène et le destin mon sang : Le tout réglé par
Elle qui est devenu mon nouveau cœur semblable à une rose rouge éternelle.

<< A cette étoile >>

Ce fut sous un ciel étoilé, que j'eu cette pensée.
Cette pensée qui t'es dédiée, à toi ma bien aimée.
Les astres lumineux se faisaient discrets, et la lune se cachait.
A l'horizon j'eu la belle illusion de t'apercevoir,
Et je tendis les mains aux cieux pour t'étreindre.
Mais alors la lune revêtit son épais manteau de nuage,
Et les étoiles éteignirent leur lumière.
Je perdais ton visage éblouissant dans les ténèbres qui,
Les rendaient douces et aimables,
Mais il subsistait dans mon être et mon coeur battant.

(Improvisation)

<< Mémoire >>

Forgive me now because I will disappear from your life and your view.
I have no right to look at you, touch you, talk to you,
But my greatest forfeiture is that I can't love you.

I can't see you, I don't want to see you,
Because every time you're looking through my eyes,
I want to hold you, taste the sweetness of your skin, eat your lips
I will whisper that I love you as nobody can love.

But it's forbidden to me and this makes me suffer
I prefer to go into exile in a perpetual and eternal suffering,
In parting from you, while taking my feelings forever chained to my heart
Rather than stay with you, because you are far from my reach.

So let me tell you at least once,
My heart and my soul want you, my mouth will speak for itself and scream:
I've always loved you.

[English Version]

<< Le miroir de l'amour >>

Mes yeux sont deux petits miroirs,
Mais que reflètent-ils de si grand?
Ils brillent sans cesse, on pourrait
Y étudier toutes les constellations.

Ces cieux que mon regard a atteint
Ce ne sont que les rêves que j'ai pour toi,
Des montagnes de pensées et des rivières,
Des courants d'amour qu'aucun barrage ne pourrait stopper.

Mais toutes ces statues de pierre,
Ces ruisseaux de sentiments blancs comme des prismes
Toutes ces belles choses viennent de ton cœur.

Elles ont dissipé l'odeur méphitique
De l'amertume, régnant en moi qui a laissé place à
Tant de joie et de bonheur à t'aimer.

<< Gravure éternelle >>

Une feuille qui est encore vierge est libre et n'a aucun but:
Qu'il soit précis ou vague, rien.

C'est pourquoi le stylo, et l'encre ont été inventés,
L'Homme peut alors graver les feuilles pour de long temps
Aussi longtemps que ces feuilles existeront.
J'ai alors décidé de prendre une feuille et une plume
Car j'ai un message à faire passer,
Et je souhaite faire graver à long terme les paroles qui vont suivre.

Chère petite feuille je vais te donner plusieurs buts!
Premièrement, tu va devoir faire passer ce message
A la personne à qui il est attribué.
Écoute petite feuille, et regarde, ressent ce que je grave
Soit attentive car tel est mon message:
"Je t'aime"

Ne te perd surtout pas, et en aucun cas ne perd ce message:
Si tu te perd, il sera perdu à jamais.
Si tu le perd, le feu te prendra.
"Ce message est très important"

Voilà mes dernières paroles avant que tu ne t'en aille
Pour livrer ce message, mais n'oublis pas que tu as d'autres buts.
Entend mon âme, elle t'implore à genoux
Apporte ce message à celle que j'aime, et
A chaque secondes en moins à attendre avant que tu n'arrive à elle:
Reçois les pensées de mon coeur, baigne dans mes sentiments.

Empreigne toi d'eux jusqu'à la plus petite parcelle de ton corps fin et plat
Mais pourtant si précieux avec un tel message.
Ta valeur dorénavant ne peux plus être estimée,
Ni même être égalée! Tu es la feuille la plus importante qui soit.
Lorsque tu la trouveras, livre lui mon message
Et libère ce que tu as absorbé tout au long de ton voyage:
Libère les pensées les plus profondes et sincères, qui
Sont les miennes, et qui lui sont destinés.
Laisse mes organes dépourvus de parole parler à travers toi
Afin de lui prouver mon amour,
Car mon souhait est qu'elle accepte cet amour, qu'elle
Soit confiante en mes sentiments:

Je ne veux plus la voir face à moi,
Marchant à reculons.
Je l'aime: Dit-le lui, montre lui cette gravure
Ornée d'encre noire que tu porte.
Cette gravure, qui ne peut être effacée.
Une gravure éternelle.

<< Ma Vérité d'âme >>

Il me faut faire le vide, expulser toutes émotions négatives
Continuer jusqu'à ce que mon corps me semble plus léger qu'une plume.
Avoir l'âme et l'esprit entièrement vide, ne penser à rien
Ne plus rien laisser de l'extérieur m'atteindre, me protéger
Et tout rejeter, moi-même compris. Alors je pourrais souffler
Un courant d'air sain et paisible, mes yeux ne sauront plus où se poser
Mais ils ne chercheront pas à s'ancrer à quoi que ce soit, ils vagabondent
De droite à gauche, je vois tout mais je n'y porte aucune attention
Car cela n'est pas nécessaire, je suis libre, je suis ailleurs.

Mon sixième sens est éveillé et me voilà plongé dans mon véritable monde
Monde de paix et de silence, je peux enfin me reposer
Je ferme les yeux et je m'allonge au bord d'un cours d'eau
Je me sens emporté par le vent, comme si je flottais sur la rive
Les cieux défilent devant moi avec lenteur et me dévoilent tout ce qu'ils cachent
Mon âme est à nouveau face à la Vérité, plus rien ne lui est inconnue
Je sais tout, je comprends tout, je me retrouve enfin.

Mais cela ne peut être que de courte durée, car ce monde qui m'est réservé
Ne peut rester ouvert éternellement et n'est pas relié au monde de tous les jours
Je dois retourner à ce soi-disant "chez-moi" et continuer à me sentir étranger
Et ce, jusqu'à la prochaine fois où je pourrais revenir ici, dans l'univers de ma Vérité d’âme.

(Improvisation)